Les répercussions de la décision du président français sur l’islam politique et ses partisans

Fév 28, 2020 | Les rapports

La décision du président français d’imposer des restrictions à l’envoi d’imams vers la France en provenance de certains pays, dans le but d’éliminer ce qu’il décrit comme le risque de « séparatisme », est une décision objective et audacieuse, en particulier que la France, qui a souffert à plusieurs reprises du feu du terrorisme et des opérations terroristes, et du fait de viser ses symboles, que ce soit la police française ou les médias, comme le journal Charlie Hebdo, cette décision n’est pas le résultat du moment présent, comme il l’a exprimé depuis le début de son mandat présidentiel, et il a déclaré plus d’une fois qu’il préparait un plan pour structurer l’islam en France, mais à l’heure actuelle et avant les élections municipales qui auront lieu Le 15 mars, cela signifie qu’il y a des implications externes politiques et internes liées à la structure de la société française.

Certains peuvent parier sur la difficulté du succès du plan du président Macron, d’autant plus que de nombreux présidents avant lui ont fait des tentatives similaires, mais ils sont entrés en collision avec la loi 1905, qui réglemente les relations entre l’État et les religions en France, et empêche l’État de financer la construction de sites religieux et de lieux de culte à partir de fonds publics, et dans une tentative de limiter Le flux de financement extérieur et son utilisation à des fins politiques Le président Macron a créé «l’Association musulmane pour un islam de France» (AMIF), qui est chargée de contrôler et de collecter l’impôt sur le revenu des produits halal, ainsi que de former et de recruter des imams.

Les mouvements islamistes politiques, et en particulier les Frères musulmans, n’aimeront certainement pas cette décision, et de nombreux pays qui soutiennent l’islam politique ne l’aimeront pas, mais ce sera certainement un jour noir dans l’histoire des Frères musulmans en particulier et des mouvements islamiques politiques en général, et il semble que le mardi 18 février 2020 soit un jour qu’ils n’oublieront jamais, est le jour où le président français Emmanuel Macron a annoncé que le jeu est terminé et que c’est la fin de la période où les Frères musulmans ont été autorisés à menacer la société française et à exploiter la liberté et la laïcité et la liberté de croyance pour semer les germes de l’extrémisme, de la séparation et de la discorde au sein de la société française et créer des entités indépendantes de l’État, menaçant l’unité et la cohésion de la société, et empêchent par leur pensée extrémiste, ses citoyens musulmans de s’intégrer dans leurs sociétés et de s’engager dans le processus de développement et de croissance, Et limitent la libération de leurs créativités dans le pays dans lequel ils choisissent d’être citoyens.

C’est une décision qui a beaucoup d’obligations et qui soulève des questions qui méritent réflexion et constatation :

Premièrement : l’envoi d’imams de pays comme la Turquie et les pays du Maghreb aide-t-il à propager un islam modéré et à lutter contre l’extrémisme ? D’autant plus que les imams délégués sont originaires de pays qui souffrent d’un islam politique qui entrave la démocratie et combat les libertés et limite la jouissance des droits de ses citoyens et des libertés fondamentales et de l’égalité, que la Turquie qui délire du califat et de la domination au nom de l’islam, ou des pays du Maghreb arabe qui souffrent d’extrémisme et de terrorisme qui n’hésitent pas à menacer la souveraineté des États et à commettre des attentats suicides et terroristes à la bombe.

Deuxièmement : les régimes de ces pays, en particulier la Turquie, qui exploitent l’islam politique et les Frères musulmans en particulier pour menacer et faire chanter l’Europe et menacer sa sécurité avec les migrants de manière organisée ? Est-ce leur droit de s’ingérer dans l’éducation religieuse des citoyens d’un autre pays qui lui est hostile ?

Troisièmement : N’est-ce pas le droit de la France en tant que pays de protéger ses citoyens contre la pensée extrémiste et la pensée séparatiste, et cherche à les intégrer en tant que citoyens français au premier degré, puis musulmans, chrétiens, juifs ou autres au deuxième degré, ce qui signifie qu’il est un citoyen « français musulman » en premier lieu, et non pas un « musulman français » « .

Quatrièmement : la France cherche-t-elle à protéger sa sécurité intérieure à un moment où sa politique étrangère contredit les mouvements politiques islamistes, que ce soit en Syrie ou en Libye, et avec les pays qui soutiennent les Frères musulmans, notamment la Turquie et le Qatar ? Surtout à la lumière de l’afflux d’immigrants et de l’exploitation de ces pays par les vagues d’immigration pour infuser les cellules terroristes dans les rangs de ces immigrants et leur exploitation pour provoquer le chaos au sein des sociétés européennes afin d’influencer leurs positions politiques envers les questions litigieuses.

Le plan du quatuor proposé par le président Macron, selon lequel des restrictions seront imposées non seulement sur l’envoi des imams, mais également sur les activités visant à amener des financements sous prétexte de dépenses pour les mosquées qui sont utilisées à des fins contraires aux lois de la République et favorisant la croissance de la pensée extrémiste, cela va éliminer les Frères musulmans et les mouvements de l’islam politique, et affaiblir son influence au sein de la communauté musulmane en France, et il ne semble pas que cela s’arrêtera aux frontières de l’État français, mais s’étendra au reste de l’Union européenne, et cela constituera le cauchemar du mouvement des Frères musulmans et des systèmes qui le soutiennent.

 

Mots clés :france | islam politique | Macron
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