Une guerre qui dure depuis plus de trois mois au Soudan a conduit à l’effondrement du pays, et le peuple soudanais est devenu soit déplacé soit mort à cause des tirs continus entre les forces de soutien rapide dirigées par Hemeti et les forces armées soudanaises dirigées par Al-Burhan.
La guerre s’est déplacée du centre du Soudan, « Khartoum », vers le Darfour, qui souffre d’une crise de guerre entre les tribus qui n’a pas cessé depuis des décennies, ouvrant ainsi la porte à une guerre qui pourrait être de longue durée et à des tombes pour les Soudanais dans toutes les régions du pays. La situation est particulièrement terrible dans la région ouest du Darfour, où environ un quart de la population soudanaise vit, et il revient d’une guerre dévastatrice qui a duré deux décennies et a fait des centaines de milliers de morts et plus de deux millions de déplacés.
La Croix-Rouge soudanaise a confirmé que les combats continus à Khartoum et au Darfour ont contraint les volontaires à enterrer 180 morts dont les corps ont été retrouvés dans les zones de combat, sans pouvoir identifier leur identité. Dans un communiqué officiel, elle a déclaré que depuis le début des combats le 15 avril, les volontaires ont enterré 102 corps non identifiés dans le cimetière de Shajalab à la capitale et 78 autres corps dans des tombes au Darfour.
Des centaines de civils ont été tués, des villages et des marchés ont été incendiés, et les installations d’aide ont été pillées, ce qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à chercher refuge dans le Tchad voisin.
La guerre a pris une dimension raciale :
Les Nations unies ont averti que le conflit avait pris une dimension raciale au Darfour, où vivent des tribus arabes et non arabes. L’organisation a confirmé que près des deux tiers des installations de santé étaient hors service dans les zones de combat, et a indiqué que près de 11 millions de personnes avaient besoin d’une aide médicale, exprimant sa préoccupation quant aux tentatives de contrôler les épidémies de rougeole, de paludisme et de fièvre de dengue qui persistent.
Le nombre de déplacés a atteint deux millions de personnes, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et l’Organisation internationale pour les migrations a recensé environ 600 000 personnes ayant fui vers les pays voisins.
Des chercheurs en affaires africaines et militant des droits de l’homme voient que la guerre au Soudan est sur le point de prendre une dimension raciale ou tribale, car il y a plusieurs observations qui prédisent cela, notamment que deux tribus ont déclaré leur soutien aux forces de soutien rapide, et que plus de quatre tribus ont également déclaré leur soutien à l’armée soudanaise.
De plus, les combats qui ont eu lieu à l’ouest de Darfour, dans la capitale Genena, ont annoncé cela, en particulier parce qu’il y a des tribus étrangères et non arabes au Soudan, et que les appels à la discrimination raciale et tribale entre ces tribus sont toujours présents, malgré les différences dans leurs origines.
Il y a de nombreuses tribus qui possèdent beaucoup d’armes légères et moyennes, et l’une des raisons qui annoncent la participation de ces tribus dans les batailles est que les parties au conflit essaient de les impliquer dans cette guerre, dans l’espoir d’obtenir plus de soutien ou d’élargir la zone de guerre, la longue durée de la guerre, avec le désespoir de sa fin et l’impact économique affecte le peuple soudanais .
la présence d’armes avec un grand nombre de ces tribus, à la fois légères et moyennes, les rend capables de participer d’une manière ou d’une autre à ces combats, parmi les autres raisons, il y a la possibilité que les parties au conflit ne respectent pas les lois internationales ou les lois de la guerre et ne respectent pas correctement l’aide humanitaire.
La situation au Soudan est très difficile en raison de la guerre en cours à Khartoum et au Darfour, où les citoyens soudanais meurent en raison de violents affrontements, tandis que le système de santé du pays s’effondre sous le poids des besoins énormes, exposant les habitants à des niveaux horribles de violence.