La France et la Belgique ont réussi à baisser le nombre des opérations terroristes à des niveaux inédits depuis les attentats de Paris et de Bruxelles, car le terrorisme était l’un des défis les plus préoccupants auxquels faisaient face ces deux pays européens.
Cependant, les groupes liés à l’extrême droite violente et à l’extrémisme islamiste demeurent une source de préoccupation pour la France et la Belgique, malgré les efforts des services de sécurité et des renseignements adoptés par les gouvernements des deux pays.
Indice du terrorisme en France
Indice de l’extrémisme islamiste et du terrorisme
Le terrorisme constitue la plus grande menace pour les autorités françaises. En effet, les activités des extrémistes se multiplient dans des mosquées en France à travers des prêches incitant à la violence et à la haine.
Les foyers de ces idéologies et idées sont basés dans de nombreuses villes françaises. Les craintes s’accentuent en France quant à l’influence des groupes politiques des islamistes dans le cadre de l’opération démocratique, notamment suite à l’orientation par les groupes politiques des islamistes des voix des électeurs en 2022.
Liste des opérations terroristes en 2022
Aucun attentat n’a été perpétré par des extrémistes islamistes en France en 2022.
L’extrême droite
La France est confrontée à une menace croissante d’extrémistes de la droite qui tendent à créer des tensions et un chaos politique.
Les groupes de l’extrême droite en France œuvrent à changer l’ordre public. La propagande des groupes de l’extrême droite a pu attirer une grande partie de la société française.
En effet, la société française s’oriente de plus en plus vers l’extrême droite. L’extrême droite s’est emparée de postes clés au sein du parlement français lors des élections de 2022. Les activités violentes des groupes de l’extrême droite sur Internet n’ont cessé d’augmenter, notamment depuis la crise ukrainienne.
Liste des opérations terroristes en 2022
7 mai 2022 : La façade d’une mosquée turque à Metz (Est de la France) endommagée par des bouteilles de type cocktail Molotov.
Les cybermenaces en France
Les cybermenaces continuent d’augmenter en France, à l’instar des ransomwares et des piratages des données affectant un grand nombre de particuliers et d’entreprises. Les institutions françaises étaient victimes à une cyberattaque, tandis que depuis la propagation du Covid-19, les cyberattaques ciblant le secteur français de la santé se sont multipliées. 89,3 % des organisations françaises ont été victimes de cyberattaque réussie en 2022, contre 81,1 % en 2020.
Lois de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme
En 2021 et 2022, la France a doublé ses efforts en matière de lois et de la législation, en complément de la loi « Promotion des valeurs de la République ». Le 5 avril 2021, le gouvernement français a dévoilé un nouveau projet de loi pour lutter contre le terrorisme en surveillant Internet dont « WhatsApp », « Signal » et « Telegram » à l’aide d’algorithmes, et en élargissant l’utilisation par les services de renseignement français d’algorithmes pour traquer terroristes potentiels
Le 28 avril 2021, le ministère français de l’Intérieur a présenté devant le Conseil des ministres un nouveau projet de loi composé de 19 articles sur le renseignement et la lutte contre le terrorisme. Ce texte de loi s’appuie sur un arsenal de mesures existantes.
Indice du terrorisme en Belgique
indice de l’extrémisme islamiste
Il existe encore des groupes en expansion au sein du mouvement islamiste en Belgique, notamment dans la ville d’Anvers, dans le nord du pays. La Belgique a enregistré 218 menaces extrémistes, selon l’évaluation annuelle de l’Organe de coordination pour l’analyse des menaces du pays (OCAM) en août 2022. Le tiers des menaces extrémistes étaient fondées sur l’idéologie terroriste alors que les réseaux sociaux demeurent le meilleur moyen de proférer des menaces des mouvements terroristes en Belgique.
Liste des opérations terroristes en Belgique en 2022
11 novembre 2022 : Un homme a attaqué au couteau deux policiers à Bruxelles. L’auteur de l’attaque figurait sur les listes de l’organisme belge « Occam » chargé d’analyser la menace terroriste.
Indice de l’extreme droite
Il n’existe pas de structures pour les courants d’extrême droite, mais il y a des indices de la présence d’individus et de petits groupes qui peuvent être dangereux en tentant de mettre en œuvre des plans d’attentats terroristes, selon les services de sécurité belges.
L’extrême droite conserve toujours une grande quantité d’armes et de munitions légalement enregistrées. La Belgique a enregistré des menaces d’extrême droite et une menace sur dix était considérée comme une menace d’extrême droite.
Les plateformes de médias sociaux et les applications de messagerie demeurent les moyens privilégiés pour envoyerdes menaces d’extrême droite.
Liste des opérations terroristes pour 2022 : Rien à signaler
Cybermenaces :
La Belgique est l’une des principales cibles des cybermenaces, elle abrite de nombreuses institutions internationales et européennes. Les cyberattaques ont ciblé un certain nombre de ministères belges, dont la Défense et l’Intérieur, au cours de l’année 2022. le ministère belge de la Défense a lancé le «Cyber Command», une cinquième composante de la défense.
Mesures prises contre le terrorisme et l’extrémisme
Le Parlement belge a approuvé une loi reconnaissant que Daech a commis un « crime de génocide » contre les yezedin le 16 juillet 2021.
Terrorisme à l’échelle internationale :
L’Afghanistan est confronté à des défis et à des menaces terroristes complexes et interconnectés, que le mouvement taliban a prouvé qu’il ne peut pas ou ne sera pas en mesure de gérer, alors que le crime organisé et les organisations terroristes recommencent à prospérer.
Al-Qaïda et DaechKhorasan (ISIS-K) gagnent en force à l’intérieur de l’Afghanistan et pourraient constituer une menace importante à l’extérieur de l’Afghanistan.
Le terrorisme est l’un des principales menaces qui pèsent sur l’Afrique, et il porte gravement atteinte à la sécurité et à la stabilité des pays africains.
Cela est dû au manque de financement qui affecte la coopération dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. Les organisations terroristes ont également profité du retrait français pour étendre leur l’influence, en particulier dans la région du Sahel, et les conflits internationaux au sein du continent sont devenus un obstacle dans la lutte contre les organisations extrémistes terroristes, telles que les manœuvres des États-Unis pour affronter l’influence russe et chinoise.
Les opérations anti-Daech sont toujours en cours en Irak et les services de sécurité s’emploient à suivre et à démanteler les réseaux terroristes. Les autorités irakiennes ont réussi à freiner les forces armées de Daech, et l’isoler loin des zones urbaines.
Daech est toujours actif en Syrie, menant des attaques contre les positions du régime syrien et des points de forces kurdes à travers ses cellules cachées dans des endroits montagneux
Les groupes politiques islamiques, en particulier les Frères musulmans et les salafistes, monopolisent le discours de prédication à l’intérieur des mosquées en France. Il y a encore un manque de compréhension de la différence entre les associations d’islam politique et l’islam en général. Les groupes salafistes « djihadistes » en France représentent une menace majeure pour les autorités et les services de sécurité, et le volume de mosquées fermées et d’imams déportés montre la gravité des prêches et propagandes incendiaires de ces groupes.
La montée de l’extrême droite en France suscite de nombreuses inquiétudes, car l’extrême droite exploite les crises en France pour intensifier la rhétorique contre les institutions étatiques et les étrangers.
Les autorités françaises ont fait de grands efforts dans la lutte contre l’islam politique et les groupes «djihadistes», et ont déjà promulgué un arsenal de lois et élargi les pouvoirs de la police et des services de renseignement.
En 2023, le gouvernement français devrait adopter de nouvelles lois et législations contre les groupes et activités d’extrême droite, et renforcer les lois concernant le processus d’expulsion des étrangers qui ont commis des actes terroristes, dirigés par des extrémistes appartenant au djihad salafiste et aux Frères musulmans, ce qui contribue à une diminution des opérations terroristes similaires à 2022.
La Belgique a réussi, grâce à son arsenal législatif à enrayer les opérations terroristes depuis les attentats de Bruxelles et à lutter contre la pénétration de groupes extrémistes dans une large mesure au sein des institutions étatiques et de la société belge. On s’attend à ce que les activités et discours haineux des groupes extrémistes et l’engouement des jeunes envers l’extrémisme diminuent en Belgique au cours de l’année 2023.
De petits groupes appartenant à l’extrême droite tentent de mettre à exécution des plans d’attentats terroristes, et la question de la prolifération des armes continue de hanter les politiciens belges.
À la lumière de la montée de l’extrême droite en Europe, il est probable qu’en 2023, les groupes d’extrême droite intensifieront leurs activités visant à renverser le système étatique par la violence et à établir une nouvelle forme d’État, et les opérations terroristes augmenteront considérablement, y compris des crimes contre les réfugiés et les étrangers.
Adopter un ensemble de lois et de législations, en particulier le renforcement des lois sur la possession d’armes pour tenter d’empêcher les extrémistes de les acquérir , ainsi que des procédures et des mesures plus strictes pour contenir les tentatives et les efforts de l’extrême droite et L’extrémisme islamiste pour répandre des idées extrémistes.
Outre le renforcement de la surveillance et l’expulsion des extrémistes du secteur public et le tarissement de leurs sources de financement. S’attaquer aux contenus haineux qui appellent clairement à commettre des actes terroristes. Apporter des ajustements sur la structuration et l’élargissement des pouvoirs des services de renseignement et de sécurité, afin qu’ils aient la capacité nécessaire pour lutter contre le terrorisme.