Coronavirus…entre la guerre commerciale et une épidémie mondiale

Mar 23, 2020 | covid 19, économie

 

Islam Sameh

Les pays européens ont envahi les marchés asiatiques, y compris les chinois, à ce moment-là, la devise chinoise « yuan » a chuté par rapport aux devises étrangères pendant la période pré-épidémique, alors que la Chine a annoncé l’imposition de la quarantaine et l’interdiction des rassemblements, en vue de contrer à la propagation de ce virus. Cela signifie que la moitié des bénéfices des industries technologiques et chimiques légères et lourdes sont allés aux investisseurs, et non au Trésor chinois. , Ce qui a entraîné une baisse du taux de change du yuan chinois, et la banque centrale chinoise n’a rien pu faire contre la chute continue du yuan, Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, a déclaré officiellement que « le pays n’était pas prêt à sauver le peuple du virus » il y avait même des nouvelles répandues selon lesquelles la Chine n’était pas en mesure d’acheter des masques pour empêcher la propagation du virus mortel. Les investisseurs étrangers se sont enfuis par crainte de l’épidémie, qui a entraîné une baisse des actions des entreprises concurrentes aux industries de la technologie, alors que les investisseurs « étrangers » se sont précipités pour proposer leurs stocks d’investissement à vendre à des prix très bas, « sans précédent dans l’histoire”. Le gouvernement chinois a décidé donc d’acheter tous les stocks d’investisseurs européennes et américaines sur les territoires chinoises, avec un prix très bas. La Chine a pu ramasser 20 milliards de dollars américains en quelques jours seulement, ainsi que les devises étrangères ont chuté devant le « yuan chinois », ensuite les bénéfices des entreprises des « industries technologiques et chimiques » sont allés au Trésor du gouvernement chinois. En Chine, les tests vont bon train pour finaliser le médicament qui saura traiter les malades du COVID-19 et le remdesivir est le plus avancé d’entre eux, comme l’ont annoncé mardi les autorités chinoises. Initialement développé contre le SRAS puis Ebola, l’innocuité du remdesivir a ainsi déjà été vérifiée, et permet aujourd’hui qu’il soit en Phase III, la dernière étape avant l’autorisation de mise sur le marché. En concurrence pour ce remède : des sociétés chinoises, dont BrightGene basée à Suzhou, qui a déjà copié avec succès le médicament et produit en masse son principe actif, mais surtout l’américain Gilead à l’origine du médicament. L’optimisme n’est plus de mise alors que l’extension du nouveau coronavirus chinois pèse depuis le début de l’année sur le commerce international, dont dépend l’industrie allemande. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a estimé que la propagation du virus apportait une « nouvelle dose d’incertitude » à la croissance économique mondiale.

Mots clés :économie
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